Les observations
neurologiques récentes soutiennent que le sentiment d’harmonie et de joie de la
crise épileptique rapportée par Dostoïevski ne serait qu’un après-coup
imaginaire qui, à la suite de la crise elle-même, tente de s’approprier
positivement le moment « clair », l’éblouissement provoqué par la
discontinuité (décharge énergétique violente, rupture de la séquence neuronale
et symbolique dans la crise) Dostoïevski aurait ainsi fourvoyé les observations
des médecins, qui ont repéré ensuite des « périodes euphoriques »
chez les épileptiques, mais avant la crise, alors que ces moments de rupture
auraient été seulement douloureux, d’après les carnets de Dostoïevski lui-même.
Of The Wand & The Moon : Tear it apart
Julia
Kristeva : Dostoïevski face à la mort…
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