C’est une règle presque absolue pour l’ancienne police :
elle ne croit pas aux devins et les tient même, dans certains cas, pour des
comploteurs essayant de se dégager à temps, par leurs révélations, de leurs
complots. Ainsi, la Gestapo devant la prédiction de l’attentat contre Hitler,
en septembre 1939, ou le contre-espionnage français, dans les années 50, quand
un astrologue annonça, trois mois avant qu’elle n’éclatât, l’affaire dite des
« fuites. »
Raymond Abellio : Visages immobiles
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