Source : L’évangile ésotérique de saint Jean par Paul Le Cour, présentation, notes et commentaires critiques par Jacques d’Arès, éditions Dervy, collection Poche.
Au chapitre VII, 15, 15, il est dit que Jésus monta au
Temple, qu’il y enseigna et que les Juifs étaient étonnés, eux qui savaient
qu’il n’avait pas étudié les écritures : « Comment cet homme est-il
instruit sans avoir étudié » disent-ils.
On le fait habiter à Nazareth et on l’appelle Jésus de
Nazareth alors qu’il n’existait pas de localité de ce nom, à cette époque. Le
Nazaréat était un grade conféré chez les Esséniens à ceux qui avaient atteint
un haut degré de connaissance. Le mot Nazir signifie « Maître »,
« Seigneur. »
Un des évangélistes parle de la venue des rois mages à
sa naissance, l’autre de celle des bergers. Un seul raconte sa fuite en Égypte
et comment, à douze ans, il étonna les docteurs du Temple, par sa sagesse.
On l’a fait voyager jusqu’aux Indes. L’un de ces
évangélistes nous dit qu’Hérode aurait fait massacrer tous les enfants nés le
même jour que lui ; mais l’écrivain Josèphe, dans son Histoire des Juifs,
et bien qu’adversaire d’Hérode, dont il retrace tous les crimes, ne dit pas un
mot sur ce qu’on a appelé le massacre des innocents.
Sa naissance a été fixée au solstice d’hiver, comme
celle de Mithra Soleil et ce jour a été appelé : le jour de Noël,
c’est-à-dire du Nouvel Hélios. On a prétendu, d’autre part, que Jésus fut
circoncis, mais il est né en Galilée, où il n’y avait pas de tribus juives.
Cette indication reste donc suspecte…
L’existence des frères de Jésus est indiquée, tant chez
Jean que chez Matthieu et Luc : « Il descendit à Capharnaüm avec sa
mère, ses frères et ses disciples. » (Ioan II, 12)
« Car ses frères, non plus, ne croyaient pas en lui. » (Ioan VII, 5)
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