Source : L’Étoile flamboyante, la recherche d’une
parole perdue par Jacques Trescases, éditions Dervy.
Il semble que le pentagramme étoilé apparaisse pour la première fois, riche de son contenu symbolique actuel dans la mythologie égyptienne. Il y représentait le fils d’Isis et d’Osiris, c’est-à-dire de la Terre-Mère et du Soleil, symbole de vie et de fécondité. Les différentes traditions ultérieures ne feront que développer et expliciter les significations potentielles de cette étoile.
Dans la mythologie grecque, elle caractérise Hygie,
déesse de la santé. Les pythagoriciens la choisissent pour emblème et en font
le centre de leurs méditations. Sur la crèche de Bethléem, comme chez les
alchimistes, elle figure le mystère de l’Incarnation. S’inspirant de cette
double tradition, comprise, assumée et réalisée dans la pierre, le génie
constructeur des bâtisseurs du Moyen Âge s’exprimera par l’étoile, avant que
les ésotéristes n’en fassent leur symbole majeur.
L’étoile d’Hygie doit être considérée comme un signe préventif, comme une invitation permanente à conserver sa force intérieure, condition préalable à la victoire sur les énergies centrifuges et au maintien d’un état sanitaire satisfaisant. Retenons cet enseignement : la prévention est moins difficile et moins onéreuse que la guérison ; la prévention est de nature principalement psychique. Plus précisément, elle résulte pour la plus grande part d’une bonne structuration psychologique. Les emblèmes de ces deux divinités complémentaires de la médecine expriment leur différence et leur véritable hiérarchie par rapport à l’idéal qu’ils servent l’un et l’autre : l’équilibre sanitaire, la santé.
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