On ira tous sur Sirius

 

Source : Le Livre du Dieu Vivant par Bô Yin Râ, éditions Librairie de Médicis

Bien des promesses t’ont été faites, sur ce qui t’attend au-delà de ce seuil. J’ignore à quelle doctrine du peux ajouter foi, mais, toutes, sous la contraintes de l’expérience quotidienne, elles sont d’accord sur un point, à savoir : que jamais tu ne pourras revenir dans ce corps terrestre aujourd’hui, une fois que tu l’auras abandonné.

D’aucuns te disent que tu reviendras en un corps nouveau, en un temps futur, et ils se sont forgé des « règles » étonnantes, d’après lesquelles ils affirment pouvoir déterminer l’époque de ton retour en un corps terrestre. D’autres te laissent t’anéantir à jamais par la mort de ton corps, car ils se fient uniquement à l’apparence visible qui, après la mort d’un Homme de la Terre, ne leur montre qu’un « cadavre » figé, sans rien, à côté, qui leur puisse faire admettre que cet Homme, d’une manière quelconque, soit encore en vie.

Les deux croyances sont également erronées. Toi-même, il est bien impossible que tu reviennes jamais, mais nul ne sait combien des forces de ton âme il te sera possible de conserver, unifiées en toit, quand viendra le moment où tu quitteras cette existence terrestre. Celles que tu n’auras pas, ici-bas, assimilées à toi, tu devras les abandonner, ainsi que ton corps de la Terre, et, tout comme les forces de ce corps, lorsqu’elles sont affranchies de leur forme temporaire, passent aussitôt en d’autres formes de vie, pareillement, les forces animiques laissées ici par toi, devront aussi chercher un autre domaine pour leur activité, en un Homme de la Terre.

En toi aussi, aujourd’hui, bien des forces animiques sont à l’œuvre, qui, jadis, avant tes jours terrestres, agirent en d’autres Humains.

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