Écorces mortes

 

Source : Le Livre du Dieu Vivant par Bô Yin Râ, éditions Librairie de Médicis

Cette force, habituellement ramassée en elle-même dans un minimum d’espace, est en quelque sorte, « remplie », dans des conditions appropriée, par les énergies physiques qui, normalement, servent à soutenir le corps terrestre du « médium. » Le « médium », pendant le temps d’une telle manifestation, doit demeurer en cet état d’inconscience que l’on désigne sous le nom de « transe. »

Le pseudo-corps surgissant ainsi est, pendant le temps où il se présente, qui, même dans le plus favorable des cas, est extrêmement court, le champ d’action de l’âme animale du médium inconscient, et cette âme animale est, en même temps, tenue sous l’empire d’une manière d’hypnose par les entités invisibles du monde physique qui se manifeste dans les pseudo-corps ainsi produits.

Or, si un pareil fantôme peut parler, et s’il s’exprime de la même façon que son image originelle défunte, il n’y a rien là de plus stupéfiant que le pouvoir qu’a de parler un Homme normalement incarné, puisqu’aussi bien, dans le corps apparent, pour la durée de sa manifestation, tous les organes se trouvent physiquement reproduits sous la forme même qu’ils affectaient jadis dans son image originelle ; reproduits avec précision, même en ce qui a trait aux déformations éventuelles ou aux défectuosités de toute sorte.

Il est, je l’espère, assez superflu d’ajouter encore ici, que cette forme, abandonnée dans le domaine physique invisible, n’a pas plus de rapport désormais, avec l’Homme qui la régissait autrefois, qu’une peau de serpent n’en a avec le reptile même, après la mue.

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