« La modernité est une Atlantide submergée d’ordures »

Source : Les hiérarchies spirituelles et leur reflet dans le monde physique, zodiaque, planète, cosmos par Rudolf Steiner, préface de Simonne Rihouët-Coroze, éditions Triades

L’homme se développe en passant d’incarnation en incarnation. Cette sorte d’évolution remonte, à travers toute l’ère atlantéenne, jusqu’à l’ère lémurienne ; elle a commencé en réalité pendant l’époque la plus ancienne de cette dernière ère et se prolongera à travers les incarnations pendant longtemps encore jusqu’au moment où, vers la fin de l’évolution terrestre, l’humanité connaîtra d’autres formes de développement.

Vous savez que c’est l’individualité la véritable essence éternelle de l’être humain qui passe d’incarnation en incarnation, mais vous savez aussi que la très grande majorité de nos contemporains n’a aucune conscience d’avoir vécu une vie antérieure, ne peut pas se souvenir d’avoir vécu certains événements dans les incarnations passées. Seuls ceux qui se sont élevés jusqu’à un certain niveau de clairvoyance peuvent plonger le regard dans leurs vies antérieures.

Quel lien y aurait-il donc entre les incarnations terrestres d’un homme qui ne se souvient pas encore de ses vies antérieures s’il n’y avait pas des entités qui relient en quelque sorte ses incarnations les unes aux autres, qui veillent à la continuité de son développement ?

Il y a en effet pour chaque être humain un être spirituel qui, du fait qu’il se trouve à un niveau supérieur à celui de l’homme, conduit l’individualité d’une incarnation à la suivante. Il ne s’agit pas des entités qui règlent le karma, remarquez-le bien ; nous reparlerons de celles-là. Il s’agit simplement d’entités vigilantes qui conservent pour ainsi dire la mémoire d’une incarnation jusqu’à la suivante, tant que l’homme ne peut pas le faire lui-même.

Ces entités, ce sont les Anges. On peut dire que, dans chacune de ses incarnations, l’être humain est une personne, mais que sur lui veille une entité dont la conscience passe de l’une à l’autre de ses incarnations. C’est cela qui fait qu’à certains degrés inférieurs de l’initiation, l’homme, bien qu’il ne sache encore rien de ses incarnations antérieures, acquiert cependant la possibilité d’interroger son Ange.

La chose est tout à fait possible à certains degrés inférieurs de l’initiation. Les êtres qui, en tant qu’Anges sont supérieurs à l’homme d’un degré, doivent donc veiller sur le fil qui, à travers toute l’humanité, passe pour chaque individu d’incarnation en incarnation.

Commentaires