Le plus grand service qu’on puisse rendre à un
écrivain, c’est de l’empêcher de publier et surtout d’écrire… pendant un certain temps. Il faudrait
pour son plus grand bénéfice qu’il y eût des régimes tyranniques de courte
durée, dont ce serait l’ambition de supprimer toute activité intellectuelle. Le
danger de l’écrivain, c’est de trop se dépenser, de n’avoir pas le temps
d’accumuler. La liberté d’expression, sans interruption aucune, est
néfaste : elle est attentatoire aux réserves de l’esprit.
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