« Je ne changerai rien, je n’arrêterai pas le déclin »

 

Il est un vers de Verlaine dont je ne me souviendrai plus. Il est une rue toute proche déjà interdite à mes pas. Il est un miroir qui m’a reflété pour la dernière fois. Il est une porte que j’ai refermée jusqu’à la fin du monde. Parmi les livres de ma bibliothèque, que je vois en ce moment, il en est un que je n’ouvrirai plus jamais. Cet été, j’aurai cinquante ans.

La mort me dégrade, incessamment.

Jorge Luis Borges : Limites I

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