Source : Les Vierges noires, symboles et réalité
par Thierry Wirth, éditions Oxus
Selon Louis
Dauphin, « le culte de la Vierge noire fut contemporain des premiers
hommes post-diluviens si parmi les rescapés il ne se trouva pas une seule femme
blanche pour reconstruire l’humanité. Cette hypothèse n’est pas du tout à
écarter en ce qui concerne l’ethnie du plateau éthiopien qui s’établit en Égypte.
Or, c’est en Égypte que prit naissance le culte des Vierges noires dont la
répartition sur tout le globe semble impliquer une cause à caractère
universel. »
Certains
scientifiques font état de la couleur originelle des premiers hommes. C’est ce
que l’on appelle la thèse de l’hybridation. La « Mère de l’humanité »
se retrouve au Pérou sous le nom de Mama Quilla, en Asie mineure sous le
vocable Mâ. Mais c’est aussi la Maïa des Grecs qui enfant dans sa grotte
Hermès. Ces symboles de la Mère, du Serpent et de la grotte se retrouvent dans
les mystères d’Éleusis où ils sont associés au culte de Déméter et où Dionysos,
l’Initiateur, est dans cette mythologie grecque ressuscité sous la forme d’un
serpent à tête de bélier.
Chez les Celtes, la
Mère de l’humanité a pour nom Dana, Danu ou Ana. On retrouve en Irlande le nom
Danu ou Donu et en Angleterre celui de Dôn. Cette Mère est associée au bélier
volant venu du ciel jusqu’en Arménie, ce que Robert Charroux traduit par
« Vierge noire + cosmonaute = mutant. » Pour les Celtes, c’est
le Serpent à tête de bélier (criocéphale) qui est l’Initiateur volant. Il est à
rapprocher du bélier volant des Argonautes de la « serpente volante »
et des dragons volants gardiens des trésors de l’Initiation.
Les tenants de la
thèse d’une hybridation due à un extra-terrestre s’accrochent à cette idée que
la fécondation ne peut être que d’origine « étrangère » puisqu’il n’y
avait plus d’hommes sur terre. Or, en mythologie, le terme d’étranger implique
une venue d’extra-terrestres comme pour Viracocha, Oannès, Quetzalcoatl et bien
d’autres. La science est venue les conforter dans leur idée. En 1953, fut
découvert l’ADN, mais on ignorait alors comment les informations génétiques
contenues dans le noyau des cellules pouvaient passer dans leur cytoplasme. Ce
sont les Français Monod et Jacob qui isolèrent en 1960 un
« messager » qui disparaissait sitôt sa mission accomplie.
Ces mêmes tenants de la thèse d’hybridation pensent qu’Adam et Ève étaient noirs et ils font remarquer que la Bible ne contredit pas cette hypothèse. Ils invoquent même la mythologie grecque qui dit avec Nonnos « qu’Angelo, fille de Jupiter et de Junon déroba un des cosmétiques de sa mère et le donna à Europe, ce qui explique que les Européens ont depuis ce teint-là, très clair. » Serait-ce qu’ils ne l’avaient pas auparavant ?
Commentaires
Enregistrer un commentaire