Métalloscopie

 

Ill. : Salammbô (1881) par Victor Prouvé.
Source : L’hypnose par Léon Chertok, éditions Payot, collection Psychologie.

L’action des métaux sur les hystériques fut découverte par Burq vers 1850. Il avait observé qu’une somnambule touchant un bouton de porte en cuivre tombait en catalepsie.

Le phénomène ne se produisait pas lorsque le bouton était garni d’une peau de gant. Burq (1883) étudia la métalloscopie pendant vingt-cinq ans, et, en 1876, il s’adressa à Claude Bernard, alors président de la Société de biologie, qui désigna une commission, composée de Charcot, Luys et Dumontpallier, ayant pour tâche de vérifier les faits signalés par Burq. Cette commission expérimenta pendant un an dans le service de Charcot sur les hystériques et présenta un rapport confirmant la découverte de Burq.

« Les recherches de la métalloscopie, estimait Dumontpallier, au congrès de l’Hypnotisme de 1889, devaient conduire les membres de cette commission à étudier l’action de l’électricité, des électro-aimants et du fer aimanté et les différents procédés des magnétiseurs pour déterminer le somnambulisme, la catalepsie et la léthargie. »

« L’expectante attention de la suggestion n’a rien à faire dans certaines conditions déterminantes de l’hypnotisme » ajoutait Dumontpallier, ce sont les agents physiques qui déterminent l’hypnose : la lumière, la température, les variations de l’atmosphère, l’électricité, les aimants. Tous ces agents entraînent des modifications du système nerveux. »

Le Grand Dictionnaire universel Larousse mentionne pour la première fois le terme « Hypnotisme » dans l’édition 1865-1890, tome IX, H-K, paru en 1873, avec la définition suivante : « Sommeil produit surtout par la vue d’objets brillants. »

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