Attentat situationniste

 

La liberté de l’artiste consistera en cette idiotie feinte de croire en la publicité comme instance communicative et de désirer communiquer effectivement avec elle. D’où ces attentats idiots consistant à ébaucher une correspondance avec l’éditeur d’une brochure publicitaire, à entreprendre un échange théorique sur l’art avec un responsable du marchandising, à tenter d’instaurer un commerce qui serait d’idées, de sensibilités, et non de négoce, avec le directeur d’une grande surface autoproclamée « lieu de vie. »

Jean-Yves Jouannais : L’Idiotie

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