Ce que j’aime dans et par le Tarot, c’est qu’on le
trouve et retrouve à l’origine de tous les mystères les plus primitifs :
je trace une ligne dont le point initial serait situé en pleine Sibérie et
celui d’arrivée en Amérique centrale… si cette ligne imaginaire était coupée en
son centre par une autre que je trace de Laponie jusqu’au Sud de l’Afrique,
j’aurai déterminé les quatre points cardinaux de la carte du monde traditionnel
à l’origine duquel on trouve partout…
Oui, on peut brûler des livres, détruire les théories
les plus solidement assises, les doctrines peuvent varier de forme et de fond,
on peut persécuter ou encenser les pratiquants et les chercheurs en ésotérisme,
la transmission des secrets demeure assurée grâce aux lames de ce livre non
relié, grâce à l’innocence des figures coloriées naïvement semble-t-il, mais dont
la substance évocatrice est immortelle en sa Quintessence.
Je dis « quintessence » car le Tarot est
aussi, et surtout, alchimique… l’objet de ferventes et quotidiennes méditations
contemplatives par ceux qui du « savoir » souhaitent passer au
« comprendre. Ce qui, normalement, demande exactement toute une vie et
c’est très bien ainsi.
Valentin Bresle
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