50 degrés nord

 

La liberté d’expression en démocratie est une hypocrisie ; en Belgium, c’est une imposture. Rappelons que Charlie Hebdo, dans les années 90, était régulièrement interdit de diffusion en Wallonie chaque fois qu’il brocardait la monarchie et par les mêmes qui l'encensent aujourd'hui.

En Afrance, Charlie est devenu un parangon républicain qui a droit de cité dans les écoles, ce qui aurait bien fait rire Choron qui n’avait rien d’un professeur. Il faut répéter ce paradoxe insupportable : des enseignants, en général de « gauche », prônent l’immigration à tout va mais insultent la religion de ceux qu’ils font venir. Les beaux discours pour lutter contre « l’intolérance » ne servent de rien, au contraire ; dans le contexte, ils jouent le rôle d’allumette dans la poudrière et mettent en danger la vie d’innocents.

Ce qu’il faut, c’est lutter non contre l’intolérance — ce qui ne veut rien dire — mais contre l’immigration imposée par Bruxelles, non par racisme, au contraire. Précisément, pour lutter contre le vrai racisme, celui des négriers, des trafiquants d’esclaves et des prétendus « humanistes » pour qui nous sommes tous frères, alors que, pour eux, certains le sont plus que d’autres. Seulement à ce prix, nous pourrions peut-être reconquérir cette fameuse liberté d’expression. Sinon, il faudra nous soumettre à un communautarisme de type anglo-saxon — le modèle inavoué de Charlie Hebdo alors qu'aux Etats-Unis, il serait poursuivi pour racisme — voire à une « dystopie théocratique » d'une nature fondamentalement étrangère et hostile aux cultures européennes.

A présent, c’est le tour d’une école de Molenbeek d’être touchée par la polémique, Molenbeek étant la commune qui exporte le plus grand nombre de terroristes en Europe — en particulier en France, car Bruxelles hait la France plus que n’importe quelle autre nation. Cette fois, un enseignant aurait été écarté par la direction après avoir exposé des dessins antimusulmans à ses élèves, dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression. Rappelons que la bourgmestre de Molenbeek n’est autre que la fille du franc-maçon Philippe Moureaux qui, selon le site flamand Doorbraak, s’était remarié selon les coutumes musulmanes — très laïc, en effet.

Il y a de fortes chances que l’affaire soit étouffée à la-sauce-belge et que l’importun soit « muté » dans une des pléthoriques associations de Bruxelles. En France, on vous décapite. En Belgium, on vous enterre ; moins de violence, tout simplement parce que Bruxelles préfère exporter ses assassins et s'acheter un semblant de paix sociale en flattant ses communautés. En fait, défendre la liberté d’expression des Charlie subventionnés, tout aussi complices de ce système, est un crève-cœur ; en théorie, il le faudrait. En pratique, ils ne le méritent pas — certes, j’ai l’esprit potache, mais là n’est pas la question.

Pourquoi défendre un Charlie plutôt qu’un des innombrables autres cas de censure dans cette pétaudière où des voyous antifas, en toute impunité, ferment une librairie en caillassant sa vitrine, pour « commémorer la nuit de cristal » (sic) ; où les médias interdisent de parole les petits partis politiques, qu’ils soient de gauche ou de droite ; où les centres culturels et autres maisons de la laïcité imposent leur propagande et paralysent toute initiative privée ; où vous êtes assassiné sur votre seuil lorsque vous criez ‘vive la république’ ; où les médias bruxellois et flamands vomissent leur racisme anti-wallon, sans susciter la moindre critique ; et où la corruption du personnel politique, jamais condamné, n'a d'équivalent que dans une monarchie bananière du tiers-monde. 

Décidément, il n’y a aucune commune mesure entre la liberté d’expression en France — aussi atteinte la France soit-elle — et la Wallonie de l’indicible peur, sur laquelle une somme reste à écrire. Il n’empêche : la liberté d’expression… Et après ? Quand une société — mais le Belgium est-il seulement une société, plutôt une façade, une société-écran — arrive à ce stade de totalitarisme faisandé, un Goulag mou, un Moulag, à quoi bon encore se préoccuper du droit d'afficher des caricatures ? Pure hypocrisie de distinguer entre un PS bruxellois soi-disant laïc et un autre PS communautariste : la laïcité-à-la-belge n'étant que le masque de l'autre, comme le prouvent les magouilles de la bien-nommée Loge Chaos ou les collectes de la Cité-Miroir en faveur des migrants. La laïcité-à-la-belge ne nous protège pas de l'islamisme, au contraire : elle est le fourrier des égorgeurs. 

Alors quoi ? La révolution... Pour quel peuple ? Il n’y a jamais eu de peuple belge, encore moins de peuple wallon, rien qu’une populace déculturée et amnésique : aujourd’hui, ils ne savent même plus dans quelle langue ils s’expriment. Pour quoi se battraient-ils ? Pour paraphraser Gombrowicz : qui a envie d’une assiette de mayonnaise ? La seule révolution dans ce pays, celle de 1830, n’en fut pas une et les Wallons n’y prirent jamais part, et pour cause, la  Wallonie n’existait pas. Quant aux Césars flamands, ces goinfres ont démontré que leur « national-séparatisme » n’est qu’un chantage de Caligula cocaïnomane. Bref, nous sommes dans l’impasse royale.

Si vous ne vous intéressez pas au Belgium, le Belgium s’intéresse à vous, en particulier la France ; je vous écris de votre avenir et vous ne m’entendez pas. Il est vrai qu’on n’est jamais lu que pour de mauvaises raisons et d’ailleurs, je ne me sens pas l’âme d’un avocat pour victimes consentantes. Belgique crève ? Oui, la Belgique va tous nous faire crever. En effet, le cœur du système n’est pas à Tel-Aviv, ni à Ryad, mais cinquante degrés nord juste au-dessus de votre tête et vous ne le voyez même pas. 

Commentaires