Sans menace de mort, pas d’instinct de survie, ni de création artistique. J’écris une histoire pour toi, Demetrio. Pas uniquement. Pour Sam. Pour Boris. Pour Schwarz. Pour Professeur Nihilismus. Pour les métalleux. Pour laisser une trace, afin que, dans un avenir incertain, un archéologue d’une lointaine étoile se dise : « Tiens, il ne s’en sortait pas trop mal, malgré tout. » Honnêtement, j’en doute… Il nous reste peu d’années et, à chaque instant, partout dans le monde, des camions flamands écrasent des gars formidables. Le thème de mon histoire ? La musique d’Erich Zann… Depuis que j’ai renoncé à tout public, jamais je n’ai aussi bien écrit. Le surf sur des vagues plus hautes qu’en Californie... Comme un soleil dans le gris du ciel… En vérité, en vérité, je vous le dis : le secret du bonheur, c’est de tuer le belge en soi, puis de retirer l’échelle — ça, c’est la gamme Gogol !
Psychose blanche : Taupe, Tunnel, Squelette
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