Quel monde allons-nous laisser aux Flamands ?

 

« Le monde où il valait encore la peine de vivre était condamné à sombrer. Le monde qui lui succédera ne méritera pas d’être habité » écrivait Joseph Roth. Non, ce qui restera habitable, envers et contre tout, c’est la « ville » Non pas la Cité des origines de l’urbanisation de l’espace réel des continents, mais la « ville des villes », qui ne sera plus, comme jadis en Grèce, la réunion de plusieurs village en une seule cité cosmpopolitique, mais la rencontre, que dis-je, le télescopage de toutes les cités en une seule et unique CAPITALE, moins métropolitaine qu’OMNIPOLITAINE, triomphe solitaire d’un sédentarisme sans arrière-pays, sans hinterland, où l’information dominera aussi bien la masse que l’étendue : l’hypercentre du temps présent devenant à son tour, l’unique axe de référence de l’activité mondiale.

Paul Virilio : La Vitesse de libération

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