Les manuscrits d’alchimie étaient, plus que tous les
autres, voués à la destruction ; le feu et les liquides corrosifs en ont
certainement détruit un bon nombre, et d’autres pouvaient disparaître dans les
accès de colère qui saisissaient à l’occasion les alchimistes malchanceux,
devant l’échec renouvelé de leurs tentatives. Geber nous décrit l’alchimiste
qui, dans un accès de rage, jette dans un coin et détruit le travail
commencé : l’aventure pouvait arriver à un manuscrit.
Wilhelm Ganzenmüller
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