« Pas ce soir, j’ai la migraine »

 

Il y a toujours quelque chose du fantasme dans le trauma : même le traumatisme le plus extrême, du viol collectif aux humiliations et aux souffrances des camps de concentration, peut se trouver avoir d’étranges résonances avec nos fantasmes désavoués les plus profonds. Ce qui explique pourquoi le sujet, après avoir été contraint à subir une épreuve aussi horrible, ressent de manière générale une culpabilité « irrationnelle » ou au moins se sent entaché, ce qui est la preuve définitive d’une insupportable jouissance.

Slavoj Žižek : La subjectivité à venir

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