« Je ne parle pas aux Belges, ça les instruit »

 

La meilleure protection serait d’incorporer dans le livre un exposé sur les forces mêmes qui tenteront de le combattre. Vous avez justement le talent de voir dans une situation donnée aussi bien le pire que le meilleur, et donc vous saurez certainement bien mieux que tous les futurs détracteurs de l’ouvrage ce qu’ils voudront détruire. Ne croyez-vous pas que vous pourriez leur couper l’herbe sous le pied en formulant d’avance leurs critiques ? C’est d’ailleurs peut-être ce que vous avez fait dans votre introduction, ou peut-être préférez-vous dire au public : « C’est à prendre ou à laisser, avec ma bénédiction ou ma malédiction, c’est comme il vous plaira. » Ce serait très bien ainsi, car ce qu’il contient de vérité ne saurait en aucun cas disparaître, et survivra.

Livre rouge : Cary Baynes, octobre 1922, lettre à Jung

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